La mort, c’est l’in (ex) istance ; sienne de fait, mienne d’effet. La mort, ce n’est pas la disparition, c’est la disparution : plus rien n’est à paraître. Sa suppression du monde me soustrait au monde.
Ce qui serait le plus nécessaire, le plus souhaité ; le seul désir et qui n’est pas donné : tendresse, caresse, intimité, complicité. Le partage vrai du monde commun, la relation. L’entourage veut aider mais ne peut donner ce qui le plus manque, amplifiant ainsi le manque. Toute cette volonté d’apport affecté sans affection détruit l’affectif. Il n’est plus de sensation, de perception, de dialogue. Sans relation, sans dehors, ce qui reste d’être se replie, intérieur inistant en inexistence. Survivant sans être, être sans exister. Ne pouvoir répondre qu’à soi-même, sans dialogue, sans partage, sans report, sans repos.
Capture
Vevey ; gauche : 20.01.2016 ; centre : 27.09.2016 ; droite : 19.04.2016
Sony ILCE-7, Sony SAL 4.5-5.6/70-300G-SSM-II ; gauche : 70 mm, f 4.5, 1/40, iso 100 ; centre : 300 mm, f 18, 1/160, iso 100 ; droite : 160 mm, f 5.6, 1/5000, iso 100
Edition
Triptyque .arw > .psd, 12200 x 6000 px, images, chacune, 4000 x 6000 px, 14.09.2025
Epreuves
Canon Pixma pro-10
3, Canon photo pro platinum, 42 x 29.7 cm ; images, chacune 12 x 18 cm, 13.10.2025
Texte et liens
Vevey, 13.10.2024 - 13.10.2025