« Le travail du deuil », mais qu’est-ce ? C’est après le travail rentrer chez soi, personne ni rien n’attendant – oui, il y a l’enfant, mais il ne m’attend pas, il attend de moi. Personne n’attend : n’exister pour personne qui n'ait que trois fois rien à offrir. A l’inverse, on attend de toi, on te demande et tu dois toujours et encore donner, ne jamais recevoir. Le deuil c’est alors travailler et, après le travail, rentrer chez soi travailler encore. Que l’on ne me parle pas de travail ou de faire : « tu dois faire ton deuil ». Devoir, faire, travailler en l’absence de don, de repos est mon lot quotidien : l’obligation omniprésente.
Capture
Train de Genève à Vevey (Rivaz), 2.09.2025
iPhone 15ProMax, 7 mm, f 1.8, 1/28000, iso 64 (gauche et droite)
Edition
Diptyque .dng > .psd, 8198 x 2688 px, images, chacune, 4032 x 2688 px, 21.09.2025
Epreuves
Canon Pixma pro-10
3, Canon photo pro platinum, 42 x 29.7 cm ; images, chacune 18 x 12 cm, 13.10.2025
Texte et liens
Vevey, 13.10.2024 - 13.10.2025