Mourir – – – –

Survivant = =

Ma survie avec et pour l’enfant est celle de La route de Cormac McCarthy, non le film de Hillcoat, plus les dessins de Lacernet. C’est aussi On était des loups de Sandrine Collette, avec une translation : ce ne sont pas les forêts du grand nord ni un ours, mais la solitude de ma vie, l’éloignement au travail, le vide gelé de notre monde, et le cancer. Il y a aussi une inversion : ce n’était pas elle qui voulait l’enfant, c’était moi plus qu’elle. Peut-être est-ce pire, ajoutant à la responsabilité la culpabilité, même si l’enfant n’a plus presque six ans mais en a quatorze. Et encore une dé-métaphorisation : le vieux tueur pervers du roman, c’est le mourir qui m’habite, son poison est la douleur. Un fils peut-il tuer le mourir ? Peut-on tuer ce mourir, avec quelle arme ?

Seul ouvrage spécialisé de quelque apport : Vivre le deuil au jour le jour, de Christophe Fauré.

Capture

Gauche et droite : Vevey, 7.06.2017 ; centre : Cimetière Saint Martin de Vevey, 22.11.2024
Gauche et droite : Sony ILCE-7, Zeiss FE 1.4/50 mm, f 2.8, 1/8000, iso 160 ; centre : iPhone 15ProMax, 7 mm, f 1.8, 1/3000, iso 100


Edition

Triptyque .arw > .psd-dng, 8198 x 4032 px, images, chacune, 2688 x 4032 px, 13.10.2025


Epreuves

Canon Pixma pro-10
3, Canon photo pro platinum, 42 x 29.7 cm ; images, chacune 12 x 18 cm, 13.10.2025


Texte et liens

Vevey, 13.10.2024 - 13.10.2025