ἀ|λήθεια I

ἄγαλμα I

Bronze et or sculpture, gloire, délice, statues de Dedalus et rai de la lumière de la caverne... Il descendit dans une sorte de cave d’une exiguïté extrême. L’obscurité submergeait tou, il n’y avait aucun espoir d’en traverser les ombres, mais on en atteignait la réalité dans une relation dont l’intimité était bouleversante. Sa première observation fut qu’il pouvait encore se servir de ses yeux ; ce n’était pas qu’il vît quelque chose, mais ce qu’il regardait, à la longue, le mettait en rapport avec une masse nocturne qu’il percevait vaguement comme étant lui-même et dans laquelle il baignait. C’était la nuit même. Des images qui faisaient son obscurité l’inondaient. Il ne voyait rien et faisait de cette absence de vision le point culminant de son regard. Son œil, inutile pour voir, prenait des proportions extraordinaires, se développait de manière démesurée et, s’étendant sur l’horizon, laissant la nuit pénétrer en son centre pour en recevoir le jour. Par ce vide, c’était donc le regard et l’objet du regard qui se mêlaient. Il voyait comme objet ce qui faisait qu’il ne voyait pas. En lui, son regard entrait sous la forme d’une image, au moment où se regard était considéré comme la mort de toute image. Désir : phénomène caché à la conscience, son objet étant un manque à être. Objet petit-a qui n’est que sa trace, reflet. Désir insaisi, infini insaisissable. Mire, shut your eyes and see. Un trait tiré trace, scarifie, écrit, d'une écriture qui n'est pas donner la parole à voir. L’écriture est un mouvement coupant, une déchirure, une crise. Voir s’est se servir de la séparation, non comme médiatrice, im-médiatrice. Voir, dire ne clarifie rien.