L’instrumentation classique vise la fixation de l’infini dans la totalité d’un espace clôt, en lieu et en temps. Une série d’instruments permettent cette réduction, du monde à l'histoire, de la perspective à la fenêtre, de la vitre à la grille. Le sujet est soumis à ces instruments, assigné à leurs catégories, captif de leurs fonctions. La totalité est réduite en objectifs, fragmentée en programmes, réifiée et niée dans son alterité. Comme le triptyque, le reflet ouvre mon champ visuel. Il libère le sujet et reconnaît l’autre infini, hors objectif, en tiers - ni moi, ni lui : d’un nous qui procède du moi et du lui.
Capture
Gauche et droite : Vevey, 25.11.2014 ; centre : Vevey, 21.10.2014
Sony ILCE-7, Sony FE 3.5-5.6/28-70 ; gauche et droite : 70mm, f 5.6, 1/1600, iso 100 ; centre : 70mm, f 5.6, 1/3200, iso 100
Edition
Triptyque .arw > .psd, 2195 x 11884 px, images, chacune, 2195 x 3552 px, 21.12.2015
Epreuves
Canon Pixma pro-10
2, Canon platinum pro photo paper 18.8 x 42 cm, marouflé sur Canson C 180, 19 x 62 cm, images, chacune, 7.8 x 12.6 cm, 22.12.2015
Texte et liens
Vevey, 3.01.2016 (revu 24.08.2018)