A la frise d’un sombre et d’un clair, d’un avant et d’un arrière, d’un mobile et d’un fixe, une certaine qualité de matière fait lumière. Leur conjonction scintille, vibre, chuinte, chacun glissant ses qualités en l’autre. Lors que le feuillage crépite, sa braise se disperse dans le ciel qui dès lors poudroie. Dès lors que le ciel luit, sa lumière se disperse au feuillage qui alors brille. En ces aller-retour de leur frise chacun cède un peu à l’autre, le crépitement du feuillage s’éteignant, la luisance du ciel s’assombrissant ; mais pour aussitôt de l’autre retrouver ses qualités. C’est cette frise, limite en flux, que j’ai tant parcouru.
Capture
Vevey, 10.10.2015
Sony ILCE-7, Sony SAL 4.5-5.6/70-300G-SSM-II ; gauche : 300 mm, f 9.0, 1/100, iso 100 ; droite : 180 mm, f 9.0, 1/160, iso 100
Edition
Diptyque .arw > .psd, 4000 x 12160 px, images, chacune, 4000 x 6000 px, 8.06.2018
Epreuves
Canon Pixma pro-10
5, Canson C grain 180, 33 x 48 cm, images, chacune, 14 x 21 cm, 10.09.2018
Texte et liens
Vevey, 22.02.2022