Catastrophe - Le désastre

Perpétuel

Pénétré par la passive douceur, ainsi il a comme un présentiment – souvenir du désastre qui serait la plus douce imprévision. Nous ne sommes pas contemporains du désastre : c’est là sa différence, et cette différence est sa menace fraternelle. Le désastre serait un plus, en trop, excès qui ne se marque qu’en impure perte.

Le désastre est, sans passé, sans présent et sans présence, sans avenir. Le désastre est perpétuel. Il est sans cause passée, ta mort en tant que cause n’y est pour rien ; il est sans rémission future, ma mort seule remédiera. Je survis dans le désastre, qui ne m’est pas contemporain : il n’est pas « en même temps » que moi, ni dans le « même lieu » : le désastre est infini, de tout temps, de tout lieu : il est un plus, en trop, excès marqué qu’à perte ; perte perpétuelle.

Capture

Vevey, 14.02.2022
Sony ILCE-7, Sony SAL 4.5-5.6/70-300G-SSM-II, 250 mm, f 29, 1/50, iso 100 (gauche et droite)


Edition

Diptyque .arw > .psd, 12200 x 4000 px, images, chacune, 6000 x 4000 px, 12.12.2024


Epreuves

Canon Pixma pro-10
Sony ILCE-7, Sony SAL 4.5-5.6/70-300G-SSM-II, 300 mm, f 25, 1/50, iso 100 (gauche et droite)


Texte et liens

Vevey, 26.12.2024