Strophe - L'obscur

La mer montait dans l’abîme

Il ressentit comme une faiblesse qui l’inquiétait pour l’avenir, comme quelque chose dont il avait honte et qui le discréditait. Il ne fit même plus attention au détail des évènements. Peut-être un homme se glissa-t-il par la même ouverture, il n’aurait pu ni l’affirmer ni le nier. Il lui sembla aussi que la mer montait jusqu’à lui et que les vague parvenaient à pénétrer dans l’espèce d’abîme qu’il était.

Et montaient comme une mer les reproches moraux face à l’évidence d’une si simple issue : la honte face à Catherine, la responsabilité envers Romain. Oui, je pouvais me faire cela (le suicide), je le devais (mourir), mais le pouvais-je devant le devoir ? Trois « moi » se battaient, mon moi propre, affaibli, ce moi de survie qui hurlait et ce moi extérieur qui me discréditait.

Capture

Tine de Conflens, gauche, 28.08.2016 ; centre et droite, 2.09.2016
Sony ILCE-7, Sony SAL 4.5-5.6/70-300G-SSM-II, gauche : 70 mm, f 4.5, 1/200, iso 100 ; centre : 300 mm, f 5.6, 1/200, iso 100 ; droite : 110 mm, f 5, 1/80, iso 100


Edition

Triptyque .arw > .psd, 12200 x 4000 px, images, chacune, 6000 x 4000 px, 6.12.2024


Epreuves

Canon Pixma pro-10
3, Canon photo pro platinum, 42 x 29.7 cm ; images, chacune 12 x 18 cm , 8.12.2024


Texte et liens

Vevey, 23.12.2024