Ta mort interrompt, annule, tout projet de vie, tout envisagement, tout avenir. Ta mort annihile tout désir, toute signification, tout sens à ma vie. Celle qui est morte est morte, celui qui survit souffre en un perpétuel présent sans présence. Ta mort fige ma vie en survie, mes jours en désastres jusqu’à ce que l’autre mort, la mienne, interrompe enfin le retour incessant du rien.
La mort oblitère tout « une fois » en « jamais ». La mort ajourne la vie en survie journalière sans jour. La mort néantise l’issue. La mort tue ; ta mort m’a tué.
Capture
Vevey, 7.06.2017
Sony ILCE-7, Zeiss FE 1.4/50 mm ; gauche : f 2.8, 1/1600, iso 100 ; droite : f 2.8, 1/8000, iso 100
Edition
Diptyque .arw > .psd, 12200 x 4000 px, images, chacune, 6000 x 4000 px, 14.09.2025
Epreuves
Canon Pixma pro-10
3, Canon photo pro platinum, 42 x 29.7 cm ; images, chacune 18 x 12 cm, 13.10.2025
Texte et liens
Vevey, 13.10.2024 - 13.10.2025