Ta mort, Catherine, n’est pas un échec. Il n’y a ni erreur ni faute (donc ni « il faut », ni « tu dois »), mais un falloir (fallait-il ?). Ta mort est désastre qui n’est pas perte (deuil). Il n’y a pas de deuil parce que rien ne suffit au désastre, pas de réparation, tout étant atteint et détruit.
Je dis que je meure, mais non pour échapper au désastre. Ce n’est pas un suicide. Je survis, mais je survis mourant, en mourant ou toujours déjà mort.
Passif par rapport au désastre qui ne passe pas, passé qui jamais n’est arrivé, ayant toujours été. Sans toi, je me retiens tombant sans cesse à un autre qui est moi, chacun étant écarté de l’autre par la chute : je me dissous, dispersé ; mourant, retenu en une survie qui est mort hors de la mort.
Capture
Vevey, 16.01.2018
Sony ILCE-7, Sony SAL 4.5-5.6/70-300G-SSM-II, 70 mm, f 16, 1/15, iso 100 (gauche et droite)
Edition
Diptyque .arw > .psd, 12200 x 4000 px, images, chacune, 6000 x 4000 px, 12.12.2024
Epreuves
Canon Pixma pro-10
3, Canon photo pro platinum, 42 x 29.7 cm ; images, chacune 18 x 12 cm, 15.12.2024
Texte et liens
Vevey, 25.12.2024