a|parution : espace

Ce qui s’annonce, un monde autour qui me prend en soi – umwelt. Rien ne se constitue comme phénomène s’il ne se laisse reconduire, suivant l’ouverture de l’In-der-Welt-sein au Dasein, affecté de Stimmungen diverses par les étants de son monde. Bref, la donation des phénomènes présuppose le point de référence qui reçoit leur donation1. N’est-ce pas la disparition de ce point de référence que « je » considère – depuis où ? d’où cela donne appelant ? Le plus extrême de l’appel, celui de l’être perdu, est ce qui l’éclaire le mieux. L’être perdu qui lance un appel dans l’espace vide en appelle à une présence à partir de laquelle, là-bas s’ouvre un nouvel espace qui lui confère un site. Il appelle à la transformation du monde en un autre où cesse son être perdu et avec lui son ici. Ce monde, en effet, il l’appelle à venir, à s’ouvrir, non à partir d’ici mais à partir d’un là-bas qui n'existe pas encore et qui seul permet l’appel2. C’est du rien, ou de vide que cela provient, toujours ayant déjà été là, habitant, mais comme enfermé en lui, le Rien. Ce qui s’ouvre à partir du Rien ce n’est pas d’abord un monde mais un événement. Retrouver dans la perception le sentir, dans le monde l’Umwelt, dans le projet l’accueil, dans le Rien l’Ouvert, dans la présence le soi. La présence n’est celle d’un soi que par son ouverture à l’événement. L’événement est un existential3.

Capture

Vevey, 12.02 et 17.03.2015 (centre)
Sony ILCE-7, Sony FE 3.5-5.6/28-70 ; gauche : 50 mm, f 4.5, 1/3200, iso 100 ; centre : 50 mm, f 5.0, 1/2500, iso 100 ; droite : 50 mm f 4.5, 1/5000, iso 100


Edition

Triptyque .arw > .psd, 3710 x 18547 px, images, chacune, 3710 x 5565 px, 27.04.2018


Epreuves

Canon Pixma pro-10
3, Canon photo pro platinum, 24 x 48 cm, images, chacune, 8.8 x 13.2 cm, 25.06.2018


Texte et liens

Vevey, 26.02.2019