Catastrophe - Le désastre

Ni n’arrive ni ne repart

Le désastre est le don, il donne le désastre : c’est comme s’il passait outre à l’être et au non être. Il n’est pas avènement (le propre de ce qui arrive) – cela n’arrive pas, de sorte que je n’en arrive même pas à cette pensée […]. Ou bien est-il avènement de ce qui n’arrive pas, de ce qui viendrait sans arrivée, hors être, et comme par dérive ? Le désastre posthume ?

Le désastre emporte tout. Sans lieu, sans présence ; sans présent, passé ou avenir, il est sans temps : comme la mort. Il n’y a ni lieu ni temps dans la mort (la tombe, l’au-delà, le « ciel », les « étoiles », les pensées de temps posthume, de vie d’après, d’infini ne sont que de commodes symboles pour la fausse espérance des vivants). Celui qui reste, en désastre, reste sans lieu, sans temps.

Capture

Vevey, 16.01.2018
Sony ILCE-, Sony SAL 4.5-5.6/70-300G-SSM-II, 70 mm, f 22, 1/8, iso 50 (gauche et droite)


Edition

Diptyque .arw > .psd, 12200 x 4000 px, images, chacune, 6000 x 4000 px, 12.12.2024


Epreuves

Canon Pixma pro-10
3, Canon photo pro platinum, 42 x 29.7 cm ; images, chacune 18 x 12 cm, 15.12.2024


Texte et liens

Vevey, 24.12.2024