J’appelle désastre ce qui n’a pas l’ultime pour limite : ce qui entraîne l’ultime dans le désastre.
L’ultime : le monde, l’être au monde, soi dans le monde ; moi. Le désastre sans lieu ni date. Je croyais m’y être déjà confronté, avant même la première rupture, sachant avant qu’elle n’ait eu lieu, que cette rupture me laisserait, me laissa, m’a laissé sans rien, l’autre étant simplement partie ailleurs. Ce n'était pas un désastre, juste une rupture – d'ailleurs on ne se confronte pas au désastre, ni ne l'affronte. Cette fois qui n’est pas une fois et bien la totalité, l’autre n’est pas partie, nul ailleurs, l’ultime désastre qui dépasse l’ultime, entraîne tout horizon avec lui. L’ultime emporté : être laissé sans rien, pour rien – ni pour toi qui n’est plus, ni pour moi sans être.
Capture
Vevey, 10.02.2020
Sony ILCE-, Sony SAL 4.5-5.6/70-300G-SSM-II, 200 mm, f 25, 1/40, iso 400 (gauche et droite)
Edition
Diptyque .arw > .psd, 12200 x 4000 px, images, chacune, 6000 x 4000 px, 12.12.2024
Epreuves
Canon Pixma pro-10
3, Canon photo pro platinum, 42 x 29.7 cm ; images, chacune 18 x 12 cm, 15.12.2024
Texte et liens
Vevey, 24.12.2024