« Il faut vivre », « tu dois faire le deuil » ; « il faut, pour ton enfant, Romain, que tu vives », « tu dois vivre pour Romain ». Non, nul devoir, nulle obligation ne peut, entraînés dans le désastre, oblitérés. Le moi à qui le devoir s’adresse ne peut avoir de devoir, n’ayant aucun pouvoir, aucune n’existence, n’étant pas.
Il faut, falloir, faillir : la seule formulation possible en est interrogative : fallait-il ? Question qui n’a pas de réponse – la seule, venant du désastre étant « oui », entraînant pour nouvelle question un pourquoi ? vide, le désastre ne répondant pas. Fallait-il ? est la question qui entraîne sans fin la question : fallait-il ?
Capture
Vevey, 10.02.2020
Sony ILCE-, Sony SAL 4.5-5.6/70-300G-SSM-II, 200 mm, f 25, 1/40, iso 400 (gauche et droite)
Edition
Diptyque .arw > .psd, 12200 x 4000 px, images, chacune, 6000 x 4000 px, 12.12.2024
Epreuves
Canon Pixma pro-10
3, Canon photo pro platinum, 42 x 29.7 cm ; images, chacune 18 x 12 cm, 15.12.2024
Texte et liens
Vevey, 24.12.2024